veille

Me voici donc dans la ville des lumières où le gris des nuages s'adapte presque naturellement à celui des bâtiments ; des monochromes à faire pâlir Alphonse Allais. D'ailleurs il pleut sur la ville comme il pleut dans, tout le reste de la France ces temps ci, je crains que la mousson n'ai raison de ma patience...

Après une nuit de repos dans l'auberge qui à vu grandir la chaire de ma chère... mère, où je n'avais mis pied depuis des lustres, du moins depuis 3 bonnes lampes de chevet. Rien n'a changé et tout est différent moi le premier. Ces lieux ont quelque chose d’apaisant et ce n'est pas inutile à la veille du départ, c'est grâce à mes parents et leur dévouement, n’hésitant pas à faire 400 km pour que je puisse venir me reposer ici le temps d'une nuit, embrasser ce visage souriant et marqué par les vagues du temps (mémétaphore). Merci papa, merci maman, merci grand mère, je vous aime plus que je ne serai capable de l'avouer, demain je pars seul affronter mes démons, j'espère devenir sage.

Première étape demain, la boite de conserve lancée à 500km/h à 10 000 pieds d'altitude, on parlera statistique où comment les arguments rationnels ne sont d'aucune efficacité dans certaines situations...

Bonne nuit et à demain.