Week end à Puri et Konar. (Oh bah ça c'est tordant alors...)

J'avais aussi pensé à « Puri, Konar... Comme à la maison » mais je voudrais pas que mes parents le prennent personnellement, c'est donc ainsi que démarre l'aventure :

Prendre le train le vendredi soir à 23h après un repas avec les collègues du laboratoire, dormir sur les banquettes qui sont au confort ce que le bingo est à l'amusement, dans une odeur de toilette bouchée et sans chasse d'eau qui à vu défilé la moitié du bengal occidental depuis le départ du train la veille de Delhi, de nourriture épicée et de pieds moites.... Un bouillon de culture qui vous dépayse les nasaux sans vous prévenir, et c'est vrai que autant on pense aux bouchons d’oreille, au masque pour le vue mais très peu s’octroie le confort d'un pince nez (sûrement parce que si ça ne passe pas par votre nez, les particules en tout genre devront passer par votre bouche ce qui n'est pas plus ragoutant).

Bref après cette courte nuit nous voici arrivé mon guide Deepak et moi même à Puri, ville de bord de mer réputé pour sa plage et son temple ce qui nous permet de nous préparer un programme : la plage, puis le temple (ce dernier étant interdit aux touristes, je me satisferai de voir des singes partout)

C'est ensuite une trentaine de kilomètres plus loin que l'on se rend pour admirer un autre temple, sun temple, temple du soleil, konar temple je ne sais pas trop quel est le nom officiel, 30 km en bus, debout, dans la chaleur et l'humidité, serré les uns aux autre, et ayant par chance la seule place ou ma tête est en face de l'enceinte, ce qui me permet de profiter le temps du voyage (45 minutes) les plus belles chansons du pays.

Bon trêve de sarcasme, le début du voyage fut une vrai expédition mais la journée vue excellente, la plage malheureusement aussi propre que le reste, l'océan à 30°c, les rencontres, les petites anecdotes historiques de mon guide passionné de religion et d'histoire... Un très bonne journée ponctuée par une insolation qui me fera arrêter les escapades à partir de 16 pour dormir jusqu'à 23h sur tous les bancs sur ma route (et par banc je veux dire quelque truc qui ne soit pas directement sur le sol, d'un tronc d'arbre à un cailloux). Avant de repartir pour Kharagpur et dormir dans le train, cette fois plus propre car partant du terminus.

Plein de souvenirs, plein de choses à se rappeler, comme le fait de prendre la first classe AC la prochaine fois si on espère dormir convenablement, parce que je pense que même l'habitude ne peux vous donner un dos aussi solide que les indiens qui peuvent dormir à même le sol, c'est génétique, point final !

Je voudrais quand même évoquer quelque chose, parce que je commence à prendre du recul afin de me demander que vais-je bien pouvoir tirer de tout ça. Voulans éviter à tout prix les démagogies de bobo en vacance du style « oh lala ils ont tout compris, ils ont si peux et il partage tout, on voit vraiment tout notre confort superfétatoire (40 points mot compte triple) ça ne remet en question blablabla » mais qui une fois de retour ne changeront rien à leur mode de vie, alors que dire, bien qu'il est vrai que on ne peux nier la beauté de leur sens du partage et de l'entraide, ils ont aussi leur problème, et leur mode de vie simple n'est pas un choix, il faut savoir être objectif et discuter afin de savoir quels sont les vrai leçons à tirer de ce voyage, quels choses je vais pouvoir rapporter qui m’aideront moi, et pas seulement les anecdotes creuses et les photos clichées sur la simplicité du quotidien des indiens.

A méditer... Et c'est sûrement la prochaine étape du voyage, la médiation.
Namascar !